Commémoration à Tours

Les porte-drapeaux Place Anatole France à Tours

Les autorités civiles et militaires

Lecture de l'appel en faveur de la collecte du " Bleuet de France" par Anne Degrieck directrice du service départemental d'Indre-et-Loire de l'ONACVG

Discours de Monsieur Christian Lapaque président de l'UDACVG

74°ème anniversaire de l’armistice du 8 mai 1945

Commémoration de la Victoire des alliés sur l’Allemagne nazie et de la fin de la 2° Guerre Mondiale en Europe.

 

La génération qui nous précède nous a montré le chemin de l’honneur. Nous sommes ce qu’ils ont fait de la France, de l’Europe un espace de fraternité, donc de liberté.

La fraternité qui apporte à nos soldats ce supplément d’âme qui leur permet de supporter des situations par nature inhumaine,

La fraternité qui aide nos AC, nos victimes de guerre, nos victimes d’attentats à se reconstruire et revenir en humanité,

La fraternité que nous apprenons à lire sur les murs de nos écoles,

La fraternité qui est au cœur de notre contrat républicain,

La fraternité que nous partageons pour cultiver nos différences.

La fraternité que la France a apportée au Monde le 10 décembre 1948

La fraternité que nous affirmons ici ce matin pour les « soutiers de la gloire » qui existent « seulement dans la mémoire fraternelle de ceux qui ont survécu » Pierre Brossolette 22 septembre 1942.

 

L’acte I de la tragédie commence dès la signature du traité de Versailles

 

Il y a 100 ans le 7 mai 1919, Georges CLEMENCEAU présente le traité de paix. L’Allemagne est ramenée à sa portion continentale. Ce traité de paix ne relevait pas d’une stratégie accomplie car il n’organisait pas, absolument pas le retour en paix avec l’ennemi de la veille. La SDN est un échec.

L’Allemagne sombre peu à peu dans le chaos, dans la barbarie, sans jamais pouvoir établir une démocratie.  Dés 1922 l’Allemagne est livrée aux démons du parti national socialiste des travailleurs allemands qui compte déjà 20 000 membres. Le « juif Allemand » devient un autre dans sa propre nation.

 

L’acte II de la tragédie s’achève ici à Tours

 

Une partie de nos armées vient ici s’échouer sur les bords de Loire sous les yeux d’un gouvernement qui fait pleurer de désespoir nos soldats, aux environs d’un 17 juin.

C’est ainsi que « 3 paquets de 1000 chars ont balayé 1000 paquets de 3 chars » en moins d’un mois.

La République agonisera jusqu’au 10 juillet.

Londres abrite notre dernier souffle « Puisque ceux qui avaient le devoir de manier l’épée de la France l’ont laissé tomber brisée, moi, j’ai ramassé le tronçon du glaive. »Charles de GAULLE 13 juillet 1940.

 

L’acte III vise directement notre humanité

 

Début juillet 1940, en Alsace-Moselle, alors que les 25 000 membres d’équipage des ouvrages de la ligne Maginot sont sommés d’ouvrir leurs ouvrages, les nazis pourchassent les derniers juifs de ces départements.

Les habitants de Metz se rebellent et pavoisent à l’occasion du 15 août 1940 une place aux couleurs de leur France. Les nazis trient les familles hostiles et expulsent environ 60 000 Mosellans, ils perdent tout sauf la France. Ces trois départements et le Luxembourg seront alors nazifiés comme l’espace germanique. Voilà pourquoi l’Europe de la miséricorde est née dans ces régions.

Le parti national socialiste des travailleurs allemands lance sur l’Europe son programme de destruction de l’humanité. Ce programme fera 6 millions de victimes juives et 9 millions de victimes dans toute l’Europe, avec le soutien actif de gouvernements tout autant fascisants.

La Pologne disparait à nouveau de la carte.

 

L’acte IV est un acte d’espoir

 

Nous devons à nos alliés en particulier Américains, la libération de notre territoire national.

Nous devons à l’Angleterre d’avoir su abriter la dernière parcelle d’espoir qui nous restait.

Nous devons surtout à quelques belles âmes, quelques belles consciences d’être toujours la France.

Ces belles âmes partent à la reconquête des territoires perdus de la République perdue. Félix EBOUE apporte un territoire à cette France par reconstruction ni raciste, ni antisémite encore moins esclavagiste. Nos tourangeaux Compagnons de la Libération, nous montrent le chemin de cette renaissance de la France que l’on aime. Norvége, la Syrie, Bir-Hakeim, El-Alamein, Tobrouk, Koufra, le ciel de France, la résistance, le débarquement, l’armée d’amalgame. C’est cette France Combattante qui nous unit ici derrière cette gerbe marquée de ce que nos résistants portent sur le coeur : « patria non immemor ».

 

Nous vivons encore aujourd’hui l’acte V

 

La restauration de la fraternité des Français en Europe. Les anciens combattants et victimes de guerre sont fiers de compter dans leur rang un prix Nobel de la Paix, médaillé militaire, compagnon de la Libération, fantassin des droits de l’homme. René CASSIN a fait connaitre à toute l’Europe, pour sa reconstruction, dès l’article 1 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme le seul titre que nous acceptons pour notre roman national.

FRATERNITE.

« C’est par la fraternité qu’on sauve la liberté. » Victor Hugo le 4 septembre 1870.

 

Les enfants de l'école primaire Clochevile ont lu l'Ordre du jour N°9 du Maréchal de Lattre de Tassigny.

 

Lecture du message de la secrétaire d'Etat auprès de la Ministre des armées, lu par Madame Corinne ORZECHOWSKI, Préfète d’Indre-et-Loire.

 

Voici le message de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées qui sera lu par les préfets, sous-préfets et personnalités désignées lors des cérémonie du 74e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale en Europe, une journée de Victoire pour les Alliés.

» La guerre est gagnée. Voici la victoire. C’est la victoire des nations unies et c’est la victoire de la France.  » La voix solennelle qui porte ce message dans l’après-midi du 8 mai 1945 est celle qui, depuis le 18 juin 1940, incarne la France dans la guerre. Les paroles du général DE GAULLE se mêlent au bourdon de Notre-Dame et aux cloches de toutes les églises, aux sirènes et aux exaltations qui retentissent dans tout le pays. La Victoire est là. Enfin, en Europe, la guerre est finie. Il y a 74 ans, l’Allemagne signait sa capitulation sans conditions par deux fois. La première, le 7 mai 1945, à Reims. La seconde, le soir du 8 mai, à Berlin. Ainsi, la France s’inscrivait dans le cercle des vainqueurs. Après tant de combats, de victimes et de destructions, le nazisme est abattu. C’est la victoire sur une idéologie totalitaire, raciste et criminelle qui a mené la violence jusqu’à sa plus effrayante extrémité. La France exprime sa reconnaissance à toutes ses filles et à tous ses fils qui ont combattu pour la patrie : les combattants de 1940, les Français Libres, tous ceux qui ont répondu à l’appel de la Résistance, les armées de LECLERC et de DE LATTRE. La France se souvient des déportés qui ont souffert de la barbarie et des victimes des camps de la mort. La Nation n’oublie pas tous ceux qui ont subi les conséquences du conflit : les prisonniers, les victimes civiles, les veuves et les orphelins.

La France exprime sa reconnaissance aux femmes et aux hommes, issus des nations du monde entier, qui ont conjugué leurs efforts pour nous libérer et restaurer la dignité humaine. En ce 75ème anniversaire de l’année 1944, la France se souvient de ses libérateurs. Des villages du littoral normand à la flèche de la cathédrale de Strasbourg, de semaines en semaines, le flot de la liberté a recouvert le territoire. A tel endroit, la liberté portait l’uniforme français. A tel autre, celui des armées alliées. Ici, l’action des maquis était décisive. Là, l’action commune des soldats et des résistants emportait la décision. 75 ans après, alors que les derniers témoins vivants de cette histoire sont parmi nous, la mémoire de ces événements demeure. Nous nous souvenons avec ferveur des débarquements de Normandie et de Provence, de la libération de Paris, du courage et des sacrifices de tous les combattants de la liberté. Aujourd’hui, nous nous remémorons les déchirures de notre continent et l’ampleur du désastre humain et moral. Ainsi, rassemblés, nous mesurons la valeur de la paix. Elle est notre héritage. Elle est la clé de voûte de la construction européenne. Elle est notre raison de vivre ensemble. Préservons-là !

 

 

Ravivage de la flamme du souvenir par le maire de Tours Christophe Bouchet

 

Dépôts des gerbes

 Mme la préfète Corinne ORZECHOWSKI avec les enfants des écoles

Le maire de Tours Christophe Bouchet avec les représentants du Conseil municipal des jeunes

Les enfants des écoles ont interprété le deuxième couplet de la Marseillaise

 

Les photos de Tours sont de l'Association Maginot.

 

Commémoration à St Pierre-des-Corps

 

 Les porte-drapeaux au monument aux morts de St Pierre-des-Corps           ADIRP 37

Mme Beaufils maire de St Pierre, les élus et les représentants des associations patriotiques ADIRP 37

Recueillement au pied du cerisier mort, symbole des affres de la guerre

ADIRP 37

 

Commémoration à Blois

 

Les porte-drapeaux des associations patriotiques Photo NR

Ravivage de la flamme Photo NR

 

Lecture de l'ordre du jour n°9 du Maréchal de Lattre de Tassigny Potho NR

 

A l'occasion de la cérémonie du 8 mai 1945, il a été procédé à la remise des prix du CNRD (Concours National de la Résistance et de la Déportation).

 

 

 

 

 

 

ADIRP 37-41

adirp.37@orange.fr

 

 

 

Retour à l'accueil