Les abords du lac Schwedt

 

Symbole de toutes ces martyres, la Statue de la Déportée portant une compagne veille sur les cendres des milliers de femmes qui ont été dispersées dans le lac  Schwedt

Sculpture en bronze Tragende (la porteuse) de Will Lammert; elle est considérée comme le symbole du Mémorial de Ravensbrück.
 

Stèle de l’Amicale française de Ravensbrück 

Imaginée par « Mounette » Simone Gournay ancienne déportée et l’architecte Michel Puertas, gendre de Rénée Sarrelabout elle aussi déportée. La Rose est l’œuvre du mosaïste Verdiano Marzi.

 

Statues devant le mur des nations non loin des fours crématoires

Coucher de soleil sur le lac Schwedt

 

Coucher de soleil sur le lac Schwedt

 

Ces photos ont été prises le week-end du 6-7 février par M. Carsten HINZ interprète du Comité International de Ravensbrück. Elles montrent l'extérieur du camp qui est actuellement fermé.

Difficile d'imaginer ces milliers de femmes avec juste une robe et des sandales à attendre plusieurs heures dans ces conditions !...en pleine nuit ....en plus sur ce plateau il y a souvent un vent très froid !

 

Quand on descend de la gare de Fürstenberg, une petite station thermale située à 80 kilomètres au nord de Berlin, rien ne laisse deviner que derrière le magnifique lac de Schwedt se cache le camp de concentration de Ravenbrück, Cet enfer, qui vit le jour en 1938 devait devenir le plus important camp pour femmes du Troisième Reich. Jusqu'en 1945, 132 000 femmes et enfants y seront déportés.

 

Poèmes

 

L'appel du matin

L'appel du matin

lève son lourd butin

de mort

Soudain jaillit derrière le mirador

un gros rond d'or

Lentement lentement il monte

illuminant les nuages

terres de feu en naufrage

multiples mirages

Que de merveilles il nous conte

réchauffant le sol glacé

et nos cœurs lassés

Ce soleil est si beau

si haut

sur toute cette laideur

cette terreur

les nazis et leurs camps

les crématoires fumants !

A tous ces êtres ivres d'horreur

et de malheur

il donne la force de vivre

il donne une force effarante

ce soleil levant

sur les camps !

Il réveille un fond de sève

il entrebâille une porte de rêve

il nous montre que nous n'avons pas tort

il existe encore

Liberté Esprit Beauté

Joie féconde !

Sophie Dany RUBINSTAIN-VIROLLEAUD

Poème écrit à Auschwitz

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Sans titre, auteur inconnu

Si doux ce crépuscule

et muet et paisible

Qu’il éveille soudain

notre envie de prier

Et de dire merci

puisqu’il nous est possible

De voir encore au loin

le soleil se coucher.

 

Là bas, chez eux, le jour

s’endort aussi de même

C’est le même horizon

que regardent leurs yeux

La  paix du même soir

a baigné ceux que j’aime

Leur cœur est près de moi

Comme je suis près d’eux

 

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